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Cheveux : 10 idées reçues, Vincent Martin co fondateur ANS Brasil répond à Marie Claire

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1 – Le bain d’huile sublime la fibre

Tou-tes les expert-es accordent un intérêt à la composition des huiles végétales (acides gras, vitamines A et E) pour les cheveux bouclés, épais ou très secs. Mais c’est l’idée même du « bain », par exemple le cataplasme de monoï nocturne, qui fait débat. Utilisée pure, l’huile végétale a en effet un poids moléculaire trop lourd qui l’empêche non seulement de pénétrer, mais aussi d’être éliminée le lendemain matin. Plusieurs shampoings sont alors nécessaires pour les libérer de cette enveloppe ultra-gainante. C’est d’ailleurs pourquoi elles sont déconseillées avant une coloration, pour que les pigments ne soient pas bloqués en surface. Conclusion: si l’on est vraiment adepte des huiles végétales naturelles, mieux vaut les appliquer sur cheveux humides, l’eau servant de vecteur de pénétration. Sinon, on profite des plus fameuses (argan, coco, ricin ou camélia) formulées dans un sérum de nuit, sans rinçage au réveil, ou dans un masque classique: leur masse moléculaire ayant été diminuée, elles sont mieux.

2 – Un soin « avant-shampoing » professionnalise la routine

II y a débat Pour certains coiffeurs, ce nouveau réflexe permet d’améliorer le niveau des soins sans alourdir: « Ce n’est pas une mauvaise idée sur des cheveux fins ou plats qui, lavés juste après, restent légers», avance le coiffeur Olivier Lebrun (olabparis.com). Pour d’autres, il s’agit d’une aberration : « Applique-t-on un soin sur son visage sans l’avoir nettoyé?» interroge Vincent Martin, cofondateur d’AnS Brasil (ansbrasil.com). Pas faux. A minima, on rince donc ses cheveux et on les essore bien avant d’y mettre quoi que ce soit.

3 – Le brossage des cheveux mouillés les abîme

Oui Un cheveu gorgé d’eau est plus fragile. Si on le tire, le risque de le casser est démultiplié. En même temps, sous la douche, la texture d’un soin (masque ou conditionneur) facilite la glisse et donc le démêlage. Le tout est de le faire avec le bon outil, et en délicatesse : «Plutôt avec un peigne à grosses dents, par sections, et en commençant par les pointes», précise Stéphane Bodin, coiffeur de studio (stephane-bodin.com)….

4 – Vive le séchage à l’air libre !

Ça dépend Pour l’état de la fibre, c’est mieux : les apports de chaleur sont en général traumatisants. Pour sa brillance, non : le séchage naturel laisse le cheveu plutôt terne. Et pour le scalp, c’est très mauvais : « Un cuir chevelu humide attrape plus de poussière et dépollution», assène Olivier Lebrun. Pire, se coucher les cheveux mouillés : «Là, ça macère carrément en racines! Le risque: voir apparaître rapidement des pellicules», prévient Stéphane Bodin. Et attachés ? «Dormir avec une tresse sur cheveux humides… mieux vaut oublier. Non seulement les cheveux sont encore mouillés le lendemain, mais leur pli laisse vraiment à désirer», poursuit-il. Le conseil des pros : si on tient à éviter la chaleur du séchoir, présécher cuir chevelu et longueurs avec une serviette en microfibre. Sinon, faites monter progressivement la chaleur électrique, et toujours après l’application d’un protecteur thermique.

5 – Le sébum est excellent pour le cheveu

Non « Qu’il soit considéré comme un soin hydratant naturel, OK. Mais à condition qu’il ne soit pas déréglé ni en surproduction», note Olivier Lebrun. Pas question donc de remettre en avant la fameuse cure de sébum du confinement, qui amuse toujours autant les vrai-es expert-es capillaires. «Si le sébum était aussi exceptionnel pour la fibre, on ne se laverait les cheveux qu’une fois par mois. Or, il les rend ‘cracra’ et les ramollit», conclut Vincent Martin.

6 – Le gommage du scalp irrite et graisse les cheveux

Absolument pas. Cette exfoliation ciblée purifie le cuir chevelu et l’aère. «Il active aussi la microcirculation sanguine. Le bulbe est mieux irrigué, mieux nourri, mieux oxygéné. Pas mal pour une pousse des cheveux optimale», affirme Vincent Martin. « C ’est excellent aussi pour réveiller les cheveux fins et faire décoller les racines», s’enthousiasme Stéphane Bodin, adepte du gommage. La fréquence ?Une à deux fois par mois maximum. La bonne formule :celle à grains fins, idéalement chargée en actifs rafraîchissants et hydratants (aloe vera, menthe poivrée). Les meilleurs gestes? Après le shampoing, passer le gommage du bout des doigts dans les cheveux mouillés comme pour peigner les racines. Masser délicatement pour répartir, puis appliquer un masque (hydratant, nourrissant…) sur les demi-longueurs et pointes. Laisser poser. Terminer en émulsionnant le gommage sur le crâne pour le retirer facilement et rincer abondamment toute la chevelure. Ou avant le shampoing, mouiller les cheveux. Déposer le scrub sur quelques raies. Masser. Laver. Rincer soigneusement.

7 – Les compléments en gélules sont plus efficaces que les gummies

Oui et non Si les deux sont soumis à la même réglementation encadrant l’alimentation, techniquement, l’affirmation est très probable : «Intégrer la même concentration de principes actifs dans une gomme est très difficile sans lui donner une taille XXL; impossible à avaler sans y passer la journée. Sauf si le “façonnier” dispose des techniques d’encapsulation perfectionnées d’un laboratoire pharmaceutique», explique Vincent Martin. Donc sur le papier, avantage aux gélules généralement plus concentrées (parfois jusqu’à cinq fois plus). Mais sachant que le bénéfice d’une complémentation ne s’apprécie sur les cheveux qu’au bout de trois à six mois d’utilisation, l’observance du traitement entre sérieusement en ligne de compte.

8 – Plus on laisse poser son masque, mieux c’est.

0ui et non15min aulieude2,oui!Une nuit, non. «Les ingrédients agissenten15à 30 min. Au-delà, ça ne sert plus à grand-chose. D’autant qu’en nocturne, on dort les cheveux humides. Macération néfaste », précise Vincent Martin. Pour optimiser l’action, on choisit plutôt ces deux trucs de pro, sur cheveux toujours super bien essorés. Appliquer le masque en commençant par les pointes, à « rebrousse-écailles ».«Il pénètre mieux», remarque Olivier Lebrun. Appliquer ensuite sur la tête une serviette passée sous l’eau très chaude (elle doit fumer) : «Idéal pour ouvrir les écailles. Dès que la serviette a refroidi, on rince longuement.» Réelle différence sur la souplesse ! Certains masques ont un intérêt certain sur les racines: «Quand le cuir chevelu tiraille, il est bon de l’hydrater de temps en temps», confirme Vincent Martin. Furterer vient de reformuler ainsi deux nouveaux masques de la mythique gamme Sublime Karité : dès que l’inconfort se ressent, on les applique des racines aux pointes.

9 – L’après-shampoing se rince immédiatement

Non, surtout pas S’il facilite le démêlage, il contient le plus souvent aujourd’hui des actifs qui hydratent (eau de coco, le volume (extrait de romarin). Chez Augustinus Bader, on y trouve même le complexe breveté TFC8 composé de vitamines, lipides et peptides anti-âge. On laisse donc poser son conditionneur 2 à 3 min, le temps de se doucher. Un réel apport soin, particulièrement intéressant pour les cheveux fins qui, en général, ne supportent pas les masques.

10 – On évite de se laver les cheveux tous les jours

 Oui. Effectivement il ne vaut mieux pas. Les experts s’accordent sur ce point: plus on les lave, plus ils graissent vite, plus on ressent le besoin de les laver, etc. « Le cuir chevelu se sent agressé par les frottements et par l’eau chaude. On lui retire son film lipidique, donc il en refabrique illico, mais à l’excès. Les glandes sébacées tournent à plein régime», détaille Stéphane Bodin. C’est d’autant plus contre-productif qu’un shampoing quotidien entraîne aussi un séchage quotidien. «La plupart du temps, les cheveux ne sont même pas sales. Notamment après une séance de sport, où un simple rinçage suffit. » Leur conseil : espacer les lavages d’au moins deux jours. Entre-temps, user du shampoing sec, à vaporiser de loin, au moins à 30 cm de la tête, puis brosser. Comme il a tendance à matifier la fibre, Stéphane Bodin suggère une laque de brillance en finition.

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